Alors que la Seine poursuit sa crue en aval de Paris, dans les boucles de la Seine, les habitants des berges constatent l'étendue des dégâts dus à la montée des eaux. Pour un maraîcher des Mureaux, dans les Yvelines, les pertes se chiffrent en milliers d'euros...
A 32 ans, Fabien Frémin est confronté à sa première crue. Sur son exploitation maraîchère bio, les pertes se chiffreront en milliers d'euros. "De 20 à 30.000 euros", alors que 70 % de l'exploitation sont sous l'eau.
Car les champs ont été grignotés par la Seine en crue. En aval de Paris, le fleuve poursuit lentement sa montée, avant de se stabiliser. Sur cette exploitation familiale, environ 10.000 légumes ont été noyés par les eaux de la Seine. Artichauts, salades, pommes... Les fraisiers et les choux ont été particulièrement touchés par l'inondation.